Isolée dans sa famille par rapport à sa foi : c’est l’histoire de nombreuses musulmanes, converties ou non. Face au rejet ou aux railleries, comment agissent les soeurs qui sont confrontées à cela, au quotidien ? Une soeur se confie.
Extrait du podcast
De nos jours la découverte du minhaj salafi entre directement en conflit avec la génération de nos parents et grandsparents pour qui la tradition prédomine.
Une sœur ayant découvert la salafiya dans cette situation, nous demande conseil : Je suis une jeune femme de 22 ans, née de père sénégalais et de mère algérienne, tout deux musulmans mais je n’ai pas spécialement reçu d’éducation religieuse.
Exposé de son parcours au sein de sa famille.
Nous allons faire intervenir des sœurs qui sont passées par là et qui pourraient te conseiller
Oum zakariya : J’ai toujours gardé en tête qu’il faut que je fasse ce que Allah m’a ordonné sans concession, sans les brusquer mais avec fermeté. Notre entourage n’ayant pas fait la recherche de la science, n’ayant pas les versets du Coran que nous avons en tête, ne comprenne pas nos décisions comme quitter son travail par exemple pour la satisfaction d’ Allah جلله جل ; ils pensent à la dounya.
Oum Soulaymane : Je suis passée du voile fashion au niqab, j’ai été vue comme une intruse. J’ai fait dix ans de daawa, alors même si au jour d’aujourd’hui mon père n’accepte pas, je suis tout de même à leurs yeux un exemple de piété, de droiture. Une fois que tu as appris, la daawa suivra et les gens verront que tu mets en pratique. Ton entourage te considère trop jeune mais ils voient, que petit à petit tu consolide tes bases, ils te prendront alors au sérieux.