Précipitée dans un mariage forcé elle a réussi a surmonter cette épreuve et vient nous l’a confiée aujourd’hui.
Extrait du podcast
C’est un honneur pour une fille d’être demandée en mariage, elle accepte. Mes sœurs ainées ont été mariées comme ça, ça fait partie de la culture.
J’avais 13 ans lors de ma première demande en mariage, je n’étais pas consciente de ce qui se passait. Mon père recevait une pression familiale, mais il a dit que j’étais une petite fille, et qu’il fallait me laisser tranquille. J’étais rassurée que mes parents refusent, qu’ils soient là pour défendre mes intérêts.
Au début du lycée j’ai remarqué qu’on parlait de moi lors des réunions familiales. Vers la fin de l’année scolaire, mon père m’a annoncé que mon oncle était venu me demander en mariage pour son fils, et qu’il viendrait le lendemain. Ça a été un chamboulement dans ma tête, je ne savais même pas à quoi il ressemblait.
Le soir, le frère m’a appelé et me dit qu’il était mon mari. Le lendemain il est venu me voir, il ne m’a pas plu physiquement, ça ne s’est pas trop bien passé. Mon fiancé et moi n’avons pas du tout la même éducation, bien qu’originaires de la même famille nous étions issus de deux mondes totalement différents.
Ma personnalité est morte ce jour-là, j’étais en mode survie, comme un robot pendant des années. Ma vie maritale était mouvementée.
Une sœur m’a conseillée de consulter un psychologue. J’ai commencé à m’occuper de moi pour m’occuper de mon foyer, de ma foi. Au début j’ai été très éprouvée, mais je n’ai pas lâché car c’était ma seule issue.
J’ai guéri en revoyant ma croyance au décret d’Allah.